Les malfaiteurs font de plus en plus preuve de cruauté, en posant des actes qui se tiennent à équidistance du bon sens. Pour dire, qu'ils font de la méchanceté, une profession de foi.
Et cela, le pauvre R.A.F., ressortissant indien d'une quarantaine d'années, et logisticien, peut en parler avec toutes les émotions possibles. Le malheureux en a fait les frais.
En effet, avancent nos sources, le jeudi 3 janvier 2019, tard dans la nuit, soit aux alentours de 22h, l'homme termine son service. A présent, il est en route pour son domicile, à Marcory-Résidentiel. Mais où se situent exactement les locaux de la société, par rapport à sa demeure ? Cela, nos sources ne le précisent pas.
On apprend seulement, qu'il effectue le trajet à pied. Et donc, on le voit emprunter la bretelle sur le pont Henri Konan Bédié (3e pont). D'un pas sûr, il avance vers Marcory dont il est du reste, dans la zone. Avec à l'esprit, qu'il ne rencontrera sur son chemin, que de bonnes gens.
Malheureusement, il va déchanter. C'est qu'à mi-parcours sur le 3e pont, exactement à 22h30', il tombe sur au moins, trois quidams. Ces derniers qui font mine de passer leur chemin, l'encerclent soudainement.
Ces individus dont il se rend tout de suite compte de la nature de malfaiteurs, lui brandissent des couteaux à la face. Et ordre lui est intimé de se garder de hurler pour appeler à l'aide, comme on voyait ses ancêtre le faire, dans les films western de l'époque. Le pauvre, sans moyen de se défendre, est détroussé de ses biens.
Mais là, au lieu de se contenter des biens volés, les gangsters vont plutôt poser un acte odieux, avec une volonté manifeste de voir leur victime périr. Mais, pas de leurs propres mains. Non ! Et qu'est ce qu'ils font alors ?
On voit subitement les malfaiteurs empoigner l'Indien, en lui passant les mains dans l'entre-jambes pour certains. Et le tenant fermement par la ceinture pour d'autres. Ils le « décollent » ensuite du sol avec violence.
Et pendant que le pauvre, qui ne peut, cette fois, s'empêcher de crier et de les supplier, les criminels, qui s'en fichent complètement, le font plutôt passer dessus la glissière de protection du pont. Et carrément, ils le balancent à la lagune. C'est dans un hurlement terrifiant, que l'infortuné R.A.F va, les instants d'après, transpercer l'eau de sa masse, et disparaître au fond.
Mais on le verra, son péril n’est certainement pas pour ce jour-là. Les Dieux sont avec lui. Car, peu après, il refait surface. Et malgré des connaissances très approximatives de la nage, l'Indien se débrouille comme il peut, pour parcourir la longue distance, le conduisant jusqu'à la berge où il parvient péniblement. Et très vite, il sombre dans l'inconscience totale.
C'est dans cet état alarmant, que le découvrent des riverains. Ceux-ci alertent aussitôt les policiers qui arrivent sur place, pour le constat des faits. A leur tour, ils font appel aux sapeurs-pompiers. Ce sont ces derniers qui évacuent le malheureux aux urgences du Chu de Treichville.
C'est en ces lieux, après une prise en charge par les praticiens, que R.A.F sort enfin de son état d'inconscience. Et de relater peu après ce qui lui est arrivé, comme décrit ici. Une enquête policière est en cours, pour retrouver ses méchants agresseurs.
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